Edulcorants: Le piège du "sans sucre"
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Edulcorants: Le piège du "sans sucre"

Une trop grande consommation de sucre, voir même une addition au sucre, est un problème qui touche une grande partie de la population. Il y a peu, Agristat nous annonçait qu'entre 1850 et 2014, la consommation moyenne de sucres par habitant est passée de 3 à 39kg... Alors, faut-il le limiter au quotidien? Probablement, mais encore faut-il savoir décrypter les étiquettes des produits...

Des étiquettes parfois trompeuses

Celles-ci sont souvent mensongers et le grand monde de l’agro-alimentaire profite de la crédulité du consommateur, qui n’est pas forcément un expert en nutrition, pour lui faire avaler des aliments estampillés soit disant "sans sucre", mais finalement encore plus dangereux que ceux qui en sont bourrés.

Dernièrement un jeune homme désespérait d’avoir repris du poids et de ne plus réussir à se défaire de ses bourrelets… Dans la conversation il m’expliqua qu’il consommait quotidiennement et durant toute la journée une boisson sans sucre. Le site de cette marque se vante d’être une boisson sans agent conservateur, ni sucre, mais en y regardant de plus près, on trouve dans sa composition de la maltodextrine et du sucralose.

Pas de différence pour le cerveau

En fait, le cerveau ne fait pas la différence entre du vrai ou du faux sucre (édulcorant) comme le sucralose, qui a un pouvoir sucrant jusqu’à 600 fois plus élevé que le sucre.

Malgré ce subterfuge, de l'insuline sera tout de même libérée de manière continue. Cette hormone va agir dans la partie du cerveau appelée l'hypothalamus. Elle va alors inhiber la transmission de l'influx nerveux de telle façon que la dépense énergétique sera fortement réduite avec comme conséquence une lipolyse (dégradation des graisses) fortement diminuée, ce qui automatiquement favorisera la surcharge pondérale, l’obésité mais aussi le diabète.

A noter que la zone cérébrale qui entoure l’hypothalamus compte parmi les régions de la tête qui ne sont pas totalement protégées par la barrière hémato-encéphalique. Idéal pour que les édulcorants puissent s’y infiltrer de manière pernicieuse…

Si le sucre peut devenir une drogue, les édulcorants sont certainement une drogue de synthèse.

Chez les enfants, en plus de prendre facilement du poids, les défauts de croissance du squelette et les troubles de la reproduction sont aussi des manifestations liées à la consommation d’édulcorants, sans oublier la diminution importante de la satiété.

En jouant sur les mots, ces sociétés jouent surtout sur les maux de leurs clients et c’est tout simplement scandaleux !

Posté le 30/08/2021 0

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